Résumé :
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Il conduit la liste Europe Écologie en Savoie pour les élections régionales de 20102, après avoir pourtant déclaré quelques semaines plus tôt que « Pour les Verts (Europe Écologie), je n'existe pas non plus : personne, dans leurs rangs, n'a jamais été intéressé par ce que je sais et fais depuis plus de trente ans ; aucun contact, pas le moindre coup de téléphone ou le plus modeste e-mail : ils se disputent les places comme les autres. »3. Cela ne l'empêche pas de se présenter à nouveau à des élections locales : il est le candidat d'Europe Écologie - Les Verts au scrutin cantonal de mars 2011, dans le canton de Bozel où il est né et où il réside. Sur le fond, comme il le souligne devant la presse, il estime à présent nécessaire de « rejoindre sa famille écologiste »4, afin de mener, au niveau régional, les combats urgents pour la survie de l'humanité, et qu'il a décrits dans Sortie de secours (2007) : lutte contre le réchauffement climatique, économies d'énergie et de matières premières, préservation de la biodiversité, bataille contre les pollutions de toutes sortes, agriculture « bio » contre les pesticides et les engrais chimiques, tourisme responsable, transports en commun efficaces, meilleure répartition des ressources pour assurer la paix, fourniture d'eau potable, d'aliments et d'éducation aux plus pauvres... Contre le rêve de la croissance matérielle pour tous qui, selon lui, n'arrivera jamais sur une petite planète de plus en plus peuplée, il prône ce qu'il appelle ses « trois utopies pour le XXIe siècle » : l'une politique (les « États-Unis du Monde »), l'autre sociale et économique (le « partage »), la troisième philosophique et morale (la « philosophie du peu »).
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