Résumé :
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Film culte pour bon nombre d'adolescents à la fin des années quatre-vingt, Le Cercle des poètes disparus invite – parfois naïvement – le spectateur à penser par lui-même et à profiter de chaque instant qui passe (vous savez, carpe diem). C'est en tout cas le message qu'essaie de transmettre à ses élèves Robin Williams, professeur de lettres pas vraiment à sa place dans une école privée pour garçons de la bonne société. Peter Weir (The Truman Show) parvient à créer des scènes très émouvantes, notamment celles qui traitent des conflits entre adolescents et adultes. Le moment où un père soumet son fils – interprété par Robert Sean Leonard – à une pression terrible pour qu'il renonce à sa passion du théâtre, ou encore la scène finale – le fameux "Ô capitaine, mon capitaine" –, tirent aisément des larmes au spectateur. Entouré d'excellents jeunes comédiens (au premier rang desquels Leonard et Ethan Hawke), Robin Williams apporte tout son charisme à son personnage tout en restant d'une relative sobriété. Par ailleurs, le moindre des mérites du Cercle des poètes disparus n'est en tout cas pas d'avoir fait (re)découvrir Walt Whitman et Henry David Thoreau. --Tom Keogh
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