Résumé :
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Maurice Genevoix évoque ses confrontations les plus directes avec la mort, qu'il éprouve lui-même par trois fois. Une première fois le 24 septembre 1914, un bouton de sa vareuse le sauve d'une balle tirée d'une quarantaine de mètres. Le 17 février 1915, l'obus qui tue ses camarades à ses côtés le laisse intact. L'épreuve directe de la mort intervient le 25 avril 1915, lorsque trois balles le blessent très grièvement. Il faut, pour évoquer cette expérience de la mort et de la blessure, l'avoir ainsi vécue : « Les blessures, les morts des autres, si profondément qu'elles nous émeuvent, si approché que soit le retour sur nous-mêmes que provoque leur présence lamentable, ne peuvent être qu'autres (...) : le transfert est impossible, il y faut la blessure même. »
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