Résumé :
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D'être apparu, un matin, sur l'écran-radar d'une grosse maison (Flammarion), Ravalec se fait arraisonner, le temps d'un manuscrit (Cantique de la racaille), et écope d'un prix. L'animal accepte la selle et, qui sait, bientôt le mors. Mais gare ! Ravalec tient, plus qu'à tout, à sa stridente minceur d'herbe coupante, à son lyrisme d'harmonica rouillé qui déchiquette le tympan. Il festoie donc sur ses gardes, ce qui est peut-être la solution au succès, au drame d'être devenu un « petit quelqu'un » qu'on siffle pour l'accolade et le podium. Il se méfie de cette gloire qui graisse la patte et vous laisse la nostalgie, celle du temps où vous étiez mince, comme un marque-page.
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