Résumé :
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Depuis le début des temps, l'homme a toujours cherché à contrôler la détérioration des aliments afin de réduire les pertes lors des saisons d'abondance et surtout, d'éviter les famines. Jusqu'au XVIIIe siècle, on utilisait des techniques très simples comme le séchage, le fumage, le salage et le sucrage pour la conservation des denrées alimentaires. Déjà à cette époque, l'emballage, aussi rudimentaire qu'il fut, permettait une certaine constance dans les approvisionnements. Intuitivement, on savait déjà que si on isolait l'aliment de l'air ambiant, soit par une couche de graisse, des feuilles, de l'écorce, des copeaux de bois ou de la saumure, on pouvait le conserver plus longtemps. En 1809, les recherches de Nicolas Appert sur la mise en conserve confirmèrent cette intuition. On saisit dès lors l'importance de soustraire les denrées alimentaires à un environnement propice aux phénomènes de dégradation afin d'en prolonger la durée de conservation.
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