Résumé :
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Penda Diop est une monitrice en alphabétisation. Pour sa première en littérature, elle a narré son histoire du point de vue d'une fille qui, de son vivant, traînait un handicap psychomoteur.
Avec sa mort, ce personnage acquiert une clairvoyance qui lui permet de restituer toutes les souffrances que sa mère, qui ressemble à l'auteur, et elles ont vécu du fait du rejet dont elles ont été toutes les deux l'objet parce que la fille était perçue comme un < enfant djinn >, Rires posthumes est de fait le récit d'un amour maternel, un plaidoyer pour que d'autres mères et d'autres enfants n'aient pas à vivre cette situation poignante. L'usage de la prosopopée permet une narration plus libre, dans une langue claire et maitrisée, de la situation des enfants vivant avec un handicap.
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